Richard Orlinski Fortune : L’ascension controversée d’un artiste contemporain

Richard Orlinski, 53 ans, est présenté comme l’un des artistes français les plus vendus dans le monde. Cependant, derrière cette façade de succès se cache une histoire complexe mêlant controverses, accusations et enquêtes judiciaires. Son parcours atypique et sa fortune considérable soulèvent de nombreuses questions dans le monde de l’art contemporain. Plongeons dans l’univers fascinant et tumultueux de cet artiste dont la réussite financière ne cesse d’intriguer.

Les débuts fulgurants d’un artiste autodidacte

Richard Orlinski a fait une entrée remarquée dans le monde de l’art contemporain en 2004. Autodidacte, il s’est rapidement imposé avec ses sculptures d’animaux colorées et monumentales, séduisant un large public et des célébrités internationales.

Une ascension fulgurante dans le marché de l’art

En quelques années seulement, Orlinski est devenu l’un des artistes français les plus cotés. Selon Artprice, il était classé parmi les artistes contemporains français les plus vendus aux enchères en 2015, une performance impressionnante pour un artiste relativement nouveau sur la scène.

Les animaux, source de sa fortune

Les sculptures animalières d’Orlinski sont devenues sa marque de fabrique. Ses crocodiles, panthères et gorilles en résine colorée ont conquis un public international, générant des revenus considérables. Comme le rapporte Paris Match, “Ses animaux ont fait sa fortune”, avec des œuvres vendues à des prix allant de quelques milliers à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Une stratégie marketing agressive

La réussite d’Orlinski repose en grande partie sur une stratégie marketing bien huilée. Il a su diversifier ses canaux de vente, proposant des œuvres à des prix variés pour toucher un large public. Cette approche a été critiquée par certains acteurs du monde de l’art, qui y voient une commercialisation excessive.

Les accusations de contrefaçon

La carrière d’Orlinski n’est pas exempte de controverses. Plusieurs artistes l’ont accusé de contrefaçon, remettant en question l’originalité de certaines de ses œuvres. Ces accusations ont jeté une ombre sur sa réputation dans le milieu de l’art contemporain.

L’enquête judiciaire sur ses biens

En 2019, la justice s’est intéressée de près à la fortune d’Orlinski. Comme le révèle Le Parisien, une enquête a été ouverte sur ses biens, soulevant des questions sur l’origine de sa richesse et ses méthodes de gestion financière.

La remise en question du système Orlinski

Un article de Libération publié en 2023 a jeté un regard critique sur ce que l’on pourrait appeler le “système Orlinski”. Le journal qualifie son parcours de “C’était la vérité si je mens de l’art contemporain”, remettant en question la légitimité de son succès dans le monde de l’art.

L’impact sur le marché de l’art contemporain

L’ascension fulgurante d’Orlinski a eu un impact significatif sur le marché de l’art contemporain français. Son succès commercial a ouvert de nouveaux débats sur la valeur artistique et la commercialisation de l’art, divisant les opinions dans le milieu.

La diversification de ses activités

Au-delà de ses sculptures, Orlinski a su diversifier ses sources de revenus. Il a collaboré avec des marques de luxe, créé des objets dérivés et même lancé sa propre marque de vêtements, multipliant ainsi les sources de sa fortune.

Les réactions du milieu artistique

Le succès financier d’Orlinski a suscité des réactions mitigées dans le monde de l’art. Certains saluent son sens des affaires, tandis que d’autres critiquent ce qu’ils perçoivent comme une marchandisation excessive de l’art. Cette dualité reflète les tensions existantes dans le marché de l’art contemporain.

L’avenir incertain de sa fortune

Avec les enquêtes en cours et les controverses qui l’entourent, l’avenir de la fortune d’Orlinski reste incertain. La solidité de son empire financier et artistique sera mise à l’épreuve dans les années à venir, face aux défis légaux et aux critiques du milieu.

Le Parquet national financier a inculpé Richard Orlinski de « blanchiment aggravé de fraude fiscale » et a ouvert une enquête préliminaire. Un ancien collaborateur de l’artiste affirme qu’il aurait caché une partie de sa fortune au gouvernement. Il est surnommé le « sculpteur des stars » en raison de l’immense popularité de ses œuvres animales en résine dans l’industrie du spectacle.

Artiste, DJ, performer, etc. Parmi les musiciens français les plus populaires au monde, Richard Orlinski, 53 ans, est vanté. Pourtant, le personnage est sévèrement critiqué dans le monde fragmenté de l’art moderne. Il a été faussement accusé de contrefaçon par de nombreux artistes, avec des résultats différents. Cette fois, l’artiste est accusé d’avoir dissimulé une partie de ses revenus au fisc par Antony Gébrier, un type ténébreux et sulfureux, ancien complice d’Orlinski.

Une enquête préliminaire pour “blanchiment aggravé de fraude fiscale” a été ouverte par le Parquet national financier (PNF) vers la fin du mois de juin. Il y a trois semaines, des agents de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) ont mené une perquisition simultanée au domicile, à la galerie, aux bureaux et à la banque de Richard Orlinski. Par ailleurs, Bercy mène un contrôle fiscal complet de l’artiste. Me Patrick Klugman, son avocat, est prêt à contre-attaquer et conteste toute infraction de son client.

Le procureur lorgne personnellement l’agent

Pour Richard Orlinski, Antony Gébrier, 50 ans, a servi d'”apporteur d’affaires”. En résumé, de 2009 à 2017, il a participé à la promotion des œuvres du sculpteur par l’intermédiaire d’une société appelée St’Art Gallery. Bien qu’il ait publiquement condamné l’artiste pour ses activités occultes présumées, l’agent commercial est aujourd’hui poursuivi pour avoir un intérêt financier dans le système même de fraude fiscale qu’il dénonce.

Une accusation plus grave serait celle d’extorsion ou de chantage fondée sur ses agissements troublants envers l’artiste. L’ancien associé de l’artiste semble avoir tenté de faire chanter Orlanski en envoyant des courriels ou des enregistrements audio à différents propriétaires de galeries ou clients dans lesquels il menace de révéler des détails privés sur la carrière d’Orlanski. La justice, cependant, ne voit pas là une preuve qu’il est un mythomane.

Une société espagnole connue sous le nom de Rigurosa

Nous avons suffisamment de raisons de soupçonner un acte criminel à la lumière des dossiers financiers et des courriels qu’il a fournis aux tribunaux, auxquels nous avons accès. À tout le moins, l’histoire qu’il raconte est stupéfiante. L’agent affirme avoir ouvert un compte bancaire espagnol au nom de Richard Orlinski et avoir ensuite acquis une société espagnole du nom de Rigurosa. Selon l’individu en question, cette société d’aménagement et de décoration, qui n’était en fait qu’une coquille vide, facturait à l’artiste des travaux effectués sur plusieurs de ses bâtiments en utilisant la TVA intercommunautaire.

L’activité principale de l’artiste ayant toujours été l’immobilier, ses deux sociétés, Passy Belleville et Ininvest Patrimoine, étaient impliquées dans les transactions créditant le compte de Rigurosa. Toutes sortes de travaux, dont la réparation et la pose de fenêtres, le raccordement de fils électriques, la pose de carrelage et de plâtre, etc., sont détaillés sur ces factures. Antony Gébrier affirme cependant que rien de tout cela n’a jamais eu lieu.

928 453 euros pour promouvoir l’œuvre

Selon le compte du courtier en affaires auprès de la police, une partie des fonds a servi à acheter des lingots d’or auprès d’une société belge. Gébrier a une grande expérience de cette activité de « transit d’or ». Richard Orlinski a reçu le reste des fonds sous forme de paiement en espèces. Gébrier a reçu les lingots achetés à Paris après qu’ils y aient été apportés par une société spécialisée.

L’ex-collaborateur est allé jusqu’à dire aux policiers que lui et l’artiste étaient déjà venus là-bas. Nous n’avons pas pu le confirmer. Prétendant avoir tenté de renégocier ses commissions en 2017, le vendeur s’est senti lésé à plusieurs reprises. Le 1er mars 2018, après de nombreux allers-retours, les parties ont finalement signé un protocole à Paris. Selon ce document, Antoine Gébrier a reçu une somme raisonnable de 928 453 euros (€) pour les efforts de l’artiste, qui comprenait une sculpture en or de Panthère d’une valeur de 195 000 € en guise de dédommagement final. De plus, il confirme qu’en 2014 et 2015, la société Rigurosa a effectivement effectué des travaux d’une valeur de 225 000 € pour la société de Passy Belleville.

“Les appartements sont en très mauvais état”

Que les travaux soient réels ou non reste encore à débattre. Un habitué de l’immeuble revendu semble confirmer qu’aucun travail n’est en cours lorsqu’on l’interroge à ce sujet. “Les appartements étaient en très mauvais état, rien n’a jamais été changé”, selon lui. Étrangement, la signature d’aucune des deux parties sur le protocole n’apporte aucun crédit à Gébla théorie de Richard Orlinski. Pour ne rien gâcher, le rapporteur commercial promet de « ne jamais divulguer aucune information sur la situation personnelle et professionnelle » de Richard Orlinski et de ses entreprises. Bref, l’accord n’a pas été respecté.

En conclusion, la fortune de Richard Orlinski est le résultat d’un parcours atypique dans le monde de l’art contemporain. Son succès commercial indéniable s’accompagne de nombreuses controverses et remises en question. Qu’on l’admire ou qu’on le critique, Orlinski a indéniablement marqué le paysage artistique français, soulevant des questions importantes sur la valeur de l’art, la commercialisation et l’authenticité dans le monde de l’art contemporain.